Jamais la paix ! [Dazai]

Date d'inscription : 30/08/2021

Enfin ! Enfin, il est sorti de ce putain de livre ! Résoudre une enquête ? Il n’est pas Sherlock Holmes lui. Faute de trouver le coupable, le rouquin les a tous butés. Au moins, le coupable était dans le lot. C’est une manière comme une autre d’en finir avec cette histoire. Sorti du livre, Chuuya a pourtant vite compris qu’il n’était pas au bout de ses peines. C’est quoi ce bordel, ENCORE ?! Quand il a compris après quelques interrogations et témoignages qu’il se trouvait dans un autre monde, il a cru s’écrouler. Une chance qu’il ait assez de contrôle pour ne pas se laisser à ses émotions ….. C’est faux, il a piqué une crise.

Chuuya a prit la route en direction de Yokohama … Dans les transports en commun. Franchement, franchement !!!! Où est donc sa moto et sa voiture ? (pas celle qui a “mystérieusement” explosée il y a quelques années mais bien la nouvelle) Il y a tout de même un point positif à cette histoire de dingue, il est enfin débarrassé de l’autre momie. S’il avait su qu’il lui faudrait être dans un autre monde pour avoir enfin la paix ?! C’est plutôt extrême comme moyen. Radical et efficace. C’est appréciable.

Ce n’est pas parce qu’il se retrouve dans une réalité alternative que Chuuya va reprendre sa vie de zéro et changer tout ce qui fait de lui un mafieux (ou Arahabaki, peu importe). Il est beaucoup trop loyal envers la Mafia Portuaire pour ça.

Est-ce qu’elle est encore présente à Yokohama ? C’est ce qu’il compte vérifier. Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qu’il devra faire ? Reconstruire ce que Mori aurait voulu … Bien qu’il ne sache pas trop comment. Mori … Est-ce que le boss est toujours en vie au moins ? Chuuya s’interdit de penser le contraire. Koyo n’aurait pas laissé le boss mourir, quitte à devoir tuer Fukuzawa. Sans Mori a la tête de la mafia, elle s’effondre, c’est certain. Et lui ? Comment les choses vont se dérouler sans lui ?

Arrivé non loin du port de Yokohama, Chuuya peut enfin descendre de ce maudit bus ….. Avant d’être prit d’une furieuse envie d’y remonter.

“Sérieusement ?” Il sent qu’il va exploser … Calme toi Chuuya, calme toi !! “Qu’est-ce que tu fiches ici, enflure de Dazai ?!”

Pourquoi est-ce qu’il tombe face à lui directement en mettant les pieds à Yokohama ? Ca n’est pas possible, il n’est quand même pas venu l’emmerder jusque dans un autre monde ?! Dire qu’il pensait être débarrassé de lui. Le rouquin inspire bruyamment et soupire en remettant correctement son chapeau sur sa tête. Il montre une direction opposée à la sienne, d’un doigt en levant son bras.

“La baie est par là, si tu veux te suicider.”

Date d'inscription : 28/10/2021

Jamais la paix !

Si, au moins, la Mafia de Yokohama était là pour servir d'équilibre au sein de la ville, avec l'Agence et le Gouvernement... Aucune idée si, oui ou non, celles dont il entendait parler depuis quelques temps, étaient là pour ravager le Japon et, ainsi, se prendre pour des dictateurs... Ou s'il allait éviter d'avoir une surcharge de travail car le monde était beau, rose - ahah, jamais -... Même lui, il était certain que non. À peine l'autre Démon derrière les barreaux, la Guilde mise de côté - tiens, ce serait bien un moment pour profiter de l'absence de Fitzgerald et aller lui "emprunter" les Yeux de Dieu -, voilà que... Ça se passait. Qu'il était tout seul. Tout seul à l'Agence. Tout seul à devoir gérer les demandes, les dossiers et autres enquêtes. "Tss ! grommelait-il en se laissant aller sur sa chaise. C'est looooong !"

De un, il était tout seul à bosser. Ce qui, pour le flemmard qu'il fallait lier lorsqu'il partait en crise, était déjà de trop. De deux, il n'y avait personne qu'il connaissait. Très ennuyant si, jamais, il arrivait encore à se coincer dans un tonneau. De trois, comme il n'y avait personne, il n'y avait personne à ennuyer. Encore plus ennuyant puisque cela voulait dire que tout son carnet remplit de diverses méthodes pour jouer avec les nerfs de certaines personnes - juste Chuuya et Kunikida, peut-être Atsushi, il était tellement innocent le pauvre - était i-nu-ti-le. "En plus, si je tente un suicide, qu'il soit seul ou à deux, plus personne à l'Agence, donc adieu l'Agence. maugréait-il en faisant bien la moue. Je ne sais pas où je suis tombé mais je regrette déjà."

Bon, autant profiter de ce temps libre - en omettant la montagne de dossiers, ce sera le boulot de Kunikida en revenant ou en venant, bref -, pour faire quelque chose de constructif. Partir à la pêche aux informations. Il y avait peut-être des chances qu'au sein même de Yokohama, des branches de ces nouvelles Mafias soient implantées, des branches secondaires, ou même simplement des informateurs. Ou, tout simplement, certaines avaient envoyé des agents pour connaître la Mafia Portuaire - inconnue pour eux mais reconnue dans le Japon -. Il remettait alors son manteau et s'en allait tout simplement, innocent et grand Dazai, dans les rues de Yokohama pour déceler la moindre tête inconnue ou les moindres paroles intéressantes.

Pourtant, ce ne fut... Ni l'un, ni l'autre. Ce fut une tête connue - petite, certes, mais connue - à la voix casse-pieds et aux cris qui crevaient déjà les tympans du détective. Aussitôt, le drama king fit ce qu'il savait mieux faire : courir sur les nerfs de ce farfadet roux. Fronçant les sourcils, il se frottait de façon exagérée l'oreille en grommelant de "douleur" : "Quelques tons plus bas, même un sourd est redevenu sourd en t'entendant, crevette." Le regard rouge suivait le doigt, évitant de dire que, oui, il le savait bien, puisqu'il vivait quand même Yokohama depuis assez longtemps que pour être au courant... Mais, en un sens, autant rebondir sur ça : "Ah, c'est très gentil de te proposer ! s'exclamait-il en claquant les mains, paume contre paume, devant lui, avant d'avoir une moue peinée : Mais comme je t'ai déjà dit, je ne souhaite plus mourir tout seul... Donc tu pourrais, bien entendu, faire l'affaire mais il te manque..." A-t-il, sans aucune honte, mimer une poitrine ? Oui. Et il reprenait : "Mais cela me fait plaisir de voir que tu tiens tant que ça à moi ! Prêt à mourir à mes côtés !"

Il était suicidaire et il le criait sur tous les toits alors, oui, énerver le meilleur artiste martial ayant un bonus de puissance par rapport à la gravité, c'était tout à fait une bonne idée.

Date d'inscription : 30/08/2021

Pas plus d’un froncement de sourcils au surnom crevette, Chuuya n’a nullement envie de lui donner la satisfaction d’entrer dans son jeu et de lui hurler dessus. Il est beaucoup trop inquiet pour la mafia, pour se mettre en colère. Du moins, c’était le cas avant que le rouquin se décompose sur place en voyant la mimique grotesque de Dazai ! Mais quel !!!!! Quel enflure celui là !!! Dans un geste rageur, Chuuya frappe du pied sur le sol, créant ainsi une mini crevasse. Les cailloux s’élèvent de deux bons mètres et fiouuu tout sur Dazai.

“Je n’ai aucune intention de mourir avec toi, le maquereau !”

Avec une personne et pour une personne sont deux notions différentes. Parce que lorsque Chuuya active sa corruption, c’est avec une confiance aveugle envers Dazai. Pas sur qu’il la mérite et pourtant … Il n’a jamais aucun doute. La raison ? Lui-même ne la connaît pas, surtout que Dazai lui casse franchement les pieds, pour être poli. Même si c’est ainsi, même dans un camp différent, il va jusqu’à lui confier aveuglément sa vie. Non, il n’est ni maso, ni naïf. C’est plus profond que ça mais Chuuya ne veut pas réfléchir davantage à la question. Ne jamais mettre les pieds dans un sujet qui n’apportera rien de bon. Ca été sa manière de se protéger après la trahison de Dazai, où il resté seul avec ses questions, son désarroi et sa solitude. Des sentiments si faciles à écraser avec la colère et la rancune, s’éloignant à l’aide de son amertume, de son véritable conflit intérieur.

“Ca fait longtemps que je ne tiens plus à toi.” Depuis que tu es parti, connard ! “Et ne te méprends pas, tu faisais juste un bon partenaire pour un temps. Après j’ai vite compris que c’était beaucoup mieux d’avoir la paix ! Rappelle-toi que j’ai fêté ton départ.”

Son regard s’assombrit quelques instants et Chuuya en a bien conscience. Il le justifie donc de manière censée, en revenant à son principal soucis.

“Puisque tu es là, comment s’est terminée cette histoire de poison. Mori va bien ?”

Oui, il aurait pu demander des nouvelles de Fukuzawa par principe, mais tant pis. Il n’est pas là pour les faux semblant, Chuuya va droit au but.

Date d'inscription : 28/10/2021

Jamais la paix !

Au-cu-ne délicatesse. C'était tellement commun avec le rouquin que Dazai n'avait qu'une façade impassible en voyant le plus petit taper le sol de son pied. À se demander si la ville envoyait la note des réparations à cause des petites colères de Chuuya, à la Mafia Portuaire ou à Chuuya lui-même. Non parce qu'ils avaient beau faire partie de la Triade protégeant Yokohama, il fallait surtout beaucoup protéger les citoyens des crises de colère du petit roquet. "Blabla-" Même pas le temps de finir de se moquer de lui en mimant une main en train de parler dans le vide, qu'il devait se dépêcher d'éviter des gravats - même s'il s'en ait quand même pris quelques uns dans le dos en faisant son tour sur lui-même totalement inutile -. Le regard blasé posé sur les impacts de ces pauvres morceaux de pierres envoyés pour faire bien mal au suicidaire : " Il faudrait que la Mafia investisse dans un programme de la gestion de la colère. Les psychologues et autres thérapeutes feraient fortune avec toi."

En rajouter une couche ? Pourquoi pas ? Avec une grimace de douleur exagérée, le japonais se frottait les divers endroits de son corps touchés par les débris - ou mini-missiles Made In Chuuya - et observait les légers dégâts provoqués sur sa tenue. Il pouvait s'estimer heureux, à pleine puissance rouquinienne, un simple caillou pouvait aller plus vite qu'une balle et trouer un crâne comme du fil dans du beurre. "Ouiiiiii et moi, j'ai fait explosé ta voiture. Je trouve qu'on a bien fêté mon changement de vie maiiiis... - le suicidaire de service revenait à la charge, l'instinct de survie disant simplement merde - Si tu ne tenais pas à moi et si tu n'étais pas prêt à mourir avec moi, nous n'aurions jamais rejoué la scène de Blanche-Neige Empoisonnée et son Prince Corrompu en étant tous les deux aux portes de la Mort !" Ce moment. Cet instant. La confiance était forte au point où, avant même de finir dans le château de Shibusawa, Dazai avait pris ce médicament, caché dans sa bouche. Parce qu'il était sûr et certain que, même présumé mort, le roux viendrait. Oserait utiliser Corruption et se condamner s'il le fallait. Il était certain du coup que lui porterait le plus petit. Un fait semblant si naturel pour le détective qui n'avait pourtant pas honte de rappeler sa haine réelle pour le plus petit.

Un sourcil haussé à la vue du regard plus sombre chez Chuuya. Le détective n'était pas détective pour rien, de même pour son rôle de cerveau dans le duo que les deux formaient lors de leur partenariat sous le nom Soukoku. Il comprenait bien que cela n'avait rien à voir. Bien trop au courant de la façon de pensée et d'actions de cette crevette à chapeau. "Mori-san ? - si seulement il était réellement mort, ça n'aurait rien changé à la vie de Dazai mais ça aurait bouleversé la ville - Tué par le Directeur. - si c'était vrai, Yokohama serait un vrai chaos, la Mafia recherchant son héritier - Si tu avais été là, on aurait pu éviter ça puisque Pushkin a réussi à nous échapper. - comme si le bibendum avait eu une chance de les éviter - Mais il a fallu qu'ils finissent par s'entretuer. Quelle idée de foncer tête baissée sur Ranpo..."

Un haussement d'épaules après une pause de quelques secondes : "En fait, Mori-san allait très bien et les autres de la Mafia aussi. Pushkin a été appréhendé, l'autre Démon aussi, sans qu'on ne perde un membre de l'Agence ou de la Mafia. Sauf qu'ici, il n'y a que toi et moi. Triste, hein ?" Au moins, Dazai n'était plus tout seul et pouvait enfin ennuyer quelqu'un !

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